Ours polaire
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Description
Ours polaire (Ursus maritimus) apparait dans l’Arctique, au-delà de la frontière du cercle arctique au Canada, en Alaska, au Groenland et en Russie, dans les domaines couverts par la glace de mer autour du pôle Nord. Il n’hiberne (dort) pas pendant l’hiver. Il vit principalement dans les zones avec de la glace de mer, ce qui lui permet de se déplacer et de chasser les phoques, principalement les phoques annelés et les phoques à moustaches. Pendant l’été, lorsque les zones de la glace arctique diminu, l’ours polaire reste dans la zone côtière. Les mâles peuvent peser jusqu’à 700 kg, les femelles sont environ deux fois plus légeres, et leur poids atteint jusqu’à 350 kg (plus ici).
Après la saison d’accouplement en Avril et en Mai, les jeunes vont naître dans une grotte de neige en Décembre et Janvier. Au printemps, ils quittent le foyer, restant avec leur mère pendant environ 2 ans.
La famille d’ ursidés (Ursidae)
Elle comprend, entre autres, l’ours polaire principalement carnivore, le panda géant herbivore et l’ours brun, qui mange de la viande et des plantes. Les lignes évolutives d’un ours polaire et brun se sont séparés il y a 500.000 ans, quand il y a eu une re-refroidissement du climat et la population d’ours brun est restée dans la zone nord.
L’adaptation au climat de l’Arctique
Le climat arctique avec des hivers longs et froids et le phénomène de soleil de minuit a développé chez les ours polaires des caractéristiques différentes, qui leur permettent de survivre. Un nez grand, un cou long, terminé avec une tête étroite, rend plus facile pour eux de chasser les phoques cachées sous la glace. Grâce aux pattes larges , couvertes de fourrure, et des griffes courbes , l’ours polaire ne s’enfonce pas dans la neige, ni glisse pas sur la glace. Les réserves de graisse lui permettent de jeûner pendant plusieurs mois, quand la nourriture est rare et que l’absence de glace de mer empêche la chasse aux phoques.
La pollution, la chasse, l’activité humaine de nature économique (par exemple, la production d’huile) , ainsi que la fonte progressive des glaces de mer arctique représentent une menace pour les ours polaires.
En 1973, le Canada, le Danemark, la Norvège, l’Union soviétique et les Etats-Unis ont signé l’Accord international sur la conservation des ours polaires. Actuellement, de nombreuses activités ont lieu pour protéger cette espèce.
Faits interessants
Les scientifiques qui travaillent à l’Institut polaire norvégien, ainsi que les militants de l’organisation non-gouvernementale WWF, suivent des ours polaires dans la zone du Svalbard. Cela se concrétise par la pose de colliers émetteurs, un localisateur GPS (lien: http://wwfgap.org/tracker/polar-bear/svalbard/).
Les scientifiques polonais travaillant aussi dans la station polaire polonaise Hornsund au Spitsbergen. Chaque année, ils tiennent des statistiques de visites d’ours polaires dans le voisinage de la station.